mercredi 1 mai 2013

De battre,mon coeur a redémarré.

Bonjour les Lardons,

Je sais que je vous dois un article sur mon merveilleux repas gastronomique chez Lignac qui a failli me couter un bras et une crise de panique également, mais je dois impérativement traiter d'un sujet qui 'a aucune espèce d'importance pour vous, mais bien plus pour moi qu'un menu dégustation.
Remarquez comme,en quelques jours, la vision des choses peut changer dans l'esprit d'une femme.

Il y a trois semaines, je mettais tous les hommes dans le même panier avec une étiquette "Lâches" agrafée dessus, aujourd'hui, j'ai un deuxième panier sur lequel j'ai inscrit "Un peu moins lâches".
Inscription que j'ai griffonnée pour la remplacer par "Le moins lâche des lâches". Puis encore rayée et changée par "Peut être le seul qui me plait vraiment.", pour finir par un seul pronom: Lui.

Parfois, les rencontres que l'on fait donnent envie de croire en Dieu.
Dans ses yeux, je décèle quelque chose d'inexplicable, d'inavouable, d'irrationnel.
Ce n est pas le même amour qu'avec les autres. Il n est pas moins fort, pas plus fort non plus, il est diffèrent. Il n' a rien a voir. Il est un nuancier de couleurs, d'émotions, de surprises.
C est un amour adulte vécu par deux grands enfants.
C'est une relation saine, ou personne n'a de rôles a jouer, chacun est a sa place. Il est l'homme, je suis la femme. Je ne le materne pas, il ne m'infantilise pas.
En fait, c'est une Amour durable. Les bases sont la, saines, et sauves.

L'amour avec le marocain était en fin de compte a sens unique. J'aimais l'aimer.
Et je faisais tout et n'importe quoi pour que la réciproque existe. Je voulais une famille, pas un homme. Une tribu ou les soucis d'argent n existent pas, les suicides n'arrivent jamais, les repas de famille se passent bien. Je voulais une vie différente parce que la mienne m'étouffait et m'enterrait vivante.

L'amour avec les autres hommes n'était pas a sens unique ,mais on s'aimait a coups de couteaux, on voulait s'appartenir ,  s'aimer parce qu'il "faut" s'aimer dans la vie, sinon on est rien, parait il.
On devait s'aimer. Alors on s'aimait. On devait rester ensemble pour ne pas blesser, décevoir, ou déplaire a son entourage. Alors on restait ensemble et l'amour s'éteignait a petit feu.
Et puis on devait se déchirer, parce qu'on nous a appris que même en Amour, les dead-line ça existe.
Se déchirer meme quand tout va bien.
Les couples qui durent, ça cache qque chose d'anormal.
On s'aime, alors on sourit, on se quitte, alors on pleure.

Moi j'ai décidé d'arrêter d'agir et d'acter en fonction des diktats, parce que ça fait "bien" de se plaindre de son couple, parce que ça fait "bien" de se plaindre de son célibat. Je choisis d'être heureuse, de pleurer de joie, et de rire aux larmes, et d'aimer a ma façon, avec passion,rage, tendresse et sagesse.

Avec Lui, tout m'intéresse. Rien ne m'inquiète. Pas de jeu, pas de sur-jeu.
Nous avons tout de suite trouvé un équilibre parfait que nous savons garder, et qui se consolide jour apres jour.
Et pourtant, la situation est loin d être facile, croyez moi.
Je crois toutes mes ambitions et tous mes rêves possibles et réalisables avec lui. Alors qu'il est l'homme avec lequel les choses extérieures paraissent insurmontables.
Avec les autres, je voulais y croire. Je me faisais des films ou jetais finalement la seule actrice prévue au casting. Ici, nous sommes deux.
Et si jamais je me trompe, si jamais tout ça n'est qu'un brouillon de plus, je l'aurai vécu comme une passionnée, parce qu'il faut mieux avancer dans la pagaille que piétiner dans l'ordre.

J'aime sa voix et ses mains plus que tout, sa façon de se recoiffer, ses yeux qui se brouillent et son regard qui n'ose plus croiser le mien quand il me parle de qque chose qui l émeut. J'aime ses costumes, ses boutons de manchettes,ses sourires timides sur les photos, ses éclats de rire, son élégance et sa grâce dans tous ses faits et gestes.
Sa simplicité, alors que je le croyais arrogant.
Son humour alors que je le croyais froid.
Ses secrets qu'il garde enfouis en lui et que je lui laisse intimes et intactes, en attendant qu'il se dévoile un jour, de lui même.
Je l'aime parce qu'il n' est rien d'autre qu'un homme. Un vrai. Sans prétention et sans artifices.


Il est arrivé dans ma vie ,au même moment que le Printemps, et c'est une renaissance dans tous les sens du terme.
Je pourrais sortir tous un tas d'autres superlatifs sur lui, mais je realise que je n en ai plus besoin.

Tout s'éclaircit.




Il est l'homme que j'aime.